Mobilité

Enjeu fort du projet, plusieurs études sont programmées afin de mieux évaluer les optimisations en termes de mobilité sur les différents campus de la métropole.

Mobilités douces © Universite de Bordeaux Mobilités douces © Universite de Bordeaux

Le constat

L’accessibilité du campus est une question primordiale :

  • les transports sont la première source de gaz à effet de serre
  • le temps passé dans les transports (plus d'1 h/jour en moyenne) affecte la qualité de vie de chacun
  • les parkings participent à la création d'îlots de chaleur ; ils impactent aussi fortement la qualité de l'aménagement urbain des campus

Un élément fort de l’attractivité du campus

Avec le tramway qui dessert tous ses sites géographiques, les campus universitaires disposent d’un atout exceptionnel. Pour autant, il existe des marges de progression importantes, notamment :

  • sur la qualité des aménagements dédiés aux piétons et aux vélos
  • sur la place de la voiture sur les campus universitaires
  • sur le développement du vélo sur le domaine universitaire
  • sur l’accès au tramway et les services aux vélos sur le campus Carreire
  • sur le développement du covoiturage

Des études complètes pour définir les actions

Sur le campus de Bordeaux Carreire

Dans ce contexte, un Plan de Déplacement a été réalisé sur le campus Carreire en 2013. Il comprend un diagnostic détaillé des pratiques à partir duquel s’élabore un plan d’actions favorisant le recours aux modes de déplacement doux. Ces actions relèveront de la communication, de l’aménagement du campus, des services offerts sur le site et du stationnement.

Il fera l'objet d'une actualisation en 2024.

Sur le domaine universitaire

Un plan similaire a été réalisé sur le domaine universitaire en 2023. Il s'agit d'une démarche plus conséquente en raison du nombre d’établissements (16) et de personnes concernées.

Une étude de stationnement a été réalisée sur le domaine universitaire, qui consistait à suivre durant une journée type l’occupation réelle des 11 000 places du campus. Elle démontre que l’occupation des parkings est variable mais qu’ils sont globalement très surdimensionnés. La sensation perçue est souvent différente car les utilisateurs recherchent des places au plus près des bâtiments, en raison notamment de l'absence de cheminements piétons de qualité.

Selon l’étude, au plus fort de la journée, il reste plus de 4 000 places libres. Il est démontré qu'une solution de stationnement peut souvent être trouvée à 200 mètres de son lieu de travail.

Un meilleur aménagement des espaces extérieurs et des cheminements piétonniers améliorera la perception des distances pour une utilisation plus rationnelle des parkings.

Mise à jour le 03/02/2024